Lou Reed – Berlin – SACD
36,00 €
EXPÉDITION SOUS 24 H
FRAIS DE PORT GRATUIT À PARTIR DE 170 €
LEADER DU PRESSAGE DE VINYLES
📦 SOIGNEUSEMENT EMBALLÉ
Lou Reed – Berlin – SACD
Un voyage intense dans les relations toxiques, équilibré par des arrangements magnifiques et de l’humour noir : Le Berlin conceptuel de Lou Reed comprend une distribution de premier plan et une production de Bob Ezrin.
Issu des bandes originales et strictement limité à 2 000 exemplaires numérotés.
Rupture de stock
Me prévenir dès son retour en stock
MoFi Lou Reed – Berlin – SACD
À l’instar des disques qu’il a réalisés avec son premier groupe, Berlin montre que Lou Reed est en avance de plusieurs décennies sur son temps. Bien qu’il ait été rejeté lors de sa sortie en 1973, le troisième projet solo de l’ancien membre du Velvet Underground a fini par figurer parmi les 500 plus grands albums de tous les temps de Rolling Stone et reste l’une de ses œuvres les plus appréciées.
Abordant des questions de maturité de manière brutale, l’opéra rock mêle réalité autobiographique, licence poétique et arrangements ambitieux pour raconter l’histoire de la relation toxique d’un couple et de ses retombées. Produit par Bob Ezrin et mettant en scène une pléiade d’excellents musiciens, Berlin est un voyage émotionnellement éprouvant et soniquement éclectique au cœur des pires tendances de la condition humaine.
Tiré des bandes originales et présenté dans un emballage de type mini-LP-gatefold, l’édition numérotée SACD hybride de Berlin de Mobile Fidelity présente pour la première fois l’enregistrement historique en qualité audiophile. L’ampleur, l’équilibre et la portée de la production explosive d’Ezrin sont mis en évidence. Il en va de même pour l’espace et la séparation qui permettent aux chansons de respirer, même lorsque la musique atteint un niveau orchestral.
La voix distinctive de Reed – au centre de chaque morceau – semble directe, immédiate, centrée. Le réalisme et la clarté de son timbre donnent l’impression qu’il est entré dans la pièce. Vous pouvez suivre son contrôle de la respiration, sa froideur réservée et son phrasé imposant. On perçoit la violence, l’illusion et le chagrin implicites dans les questions et les déclarations qu’il émet sous les traits du protagoniste Jim, ainsi que l’empathie, la fatigue, la confusion et la frustration qu’il projette sous les traits de Caroline.
La réédition de Mobile Fidelity met également en lumière les brillantes contributions des principaux musiciens de session. Steve Winwood (orgue Hammond), Michael Brecker (saxophone ténor), Randy Brecker (trompette) et le batteur de Procol Harum B.J. Wilson jouent un rôle clé. Le groupe principal qui assiste Reed et Ezrin sur la majorité de Berlin – les guitaristes d’Alice Cooper Dick Wagner et Steve Hunter, le maître de la batterie Aynsley Dunbar, le bassiste de Cream Jack Bruce – réalise une performance collective qui fera date. Personne ne l’est plus que Bruce, dont les lignes de basse résonnent sur cet album avec une rondeur, une graisse, une tension et un contrôle qui donnent aux chansons une profondeur et une assise supplémentaires. Le piano sobre d’Ezrin, plein de corps et d’énergie, remplit une fonction similaire.
En développant les thèmes grinçants qu’il a explorés avec le Velvet Underground et en les organisant en un conte conceptuel, Reed transforme Berlin en un rapport sincère de ce qui se passait derrière les portes closes partout dans le monde. Considéré par le Chicago Tribune comme « un cycle de chansons dépouillé et discret, d’une intensité quasi suicidaire, sur un mariage qui s’effondre », il aborde de front des sujets lourds tels que la violence domestique, la toxicomanie, la maladie mentale, les droits de garde, la prostitution et la dépression. Les récits épurés de Reed détaillent des questions qui allaient attirer l’attention du grand public bien des années plus tard – et qui continuent de susciter des conversations essentielles.
À l’instar d’un film noir classique ou d’un roman noir, Berlin évite toute tentative de vernissage de ses intérieurs rugueux. Fonctionnant à la fois comme un contraste et un équilibre, les magnifiques extérieurs symphoniques du disque rehaussent et atténuent la sévérité des passages. Les houles théâtrales des bois, des cordes et des cuivres présentent les mêmes traits d’humour noir que ceux qui caractérisent l’écriture de Reed. Cette nervosité et cette excentricité, ainsi que l’investissement de Reed dans les trois personnages et situations de l’album, fonctionnent comme des aimants qui nous attirent même lorsque la tristesse, la méchanceté et la noirceur nous incitent à détourner le regard.
À l’exception de la romance du morceau-titre et du faux espoir de l’accablante (et carrément méchante) « Sad Song », Berlin fait largement la part belle à la tristesse et à la dépression. Un disque qui commence par une célébration en sourdine et un souvenir affectueux se termine par des enfants orphelins de mère, le suicide d’un écrivain et un partenaire insensible qui n’éprouve aucun remords pour ses actions brutales mais professe la gratitude pour ce qui devient un désastre absolu.
« La vie est faite pour être plus que ça », chante Reed avec un mélange de protestation et de résignation sur l’ironique et magnifique “Caroline Says II”. Avant que la chanson suivante ne se termine – une sombre chronique de comportements et de décisions relayée avec une misogynie intentionnelle, de la haine et de la honte, et dont le ténor discret est fracturé par les sons d’enfants qui pleurent leur mère – cette vie est devenue bien pire. Quelques minutes plus tard, lorsque Reed et sa troupe façonnent le rêve fiévreux et tourbillonnant appelé « The Bed », cette vie est étouffée. Oh, oh, quel sentiment, en effet.
Tracklist MoFi : Lou Reed – Berlin – SACD
1. Berlin
2. Lady Day
3. Men of Good Fortune
4. Caroline Says I
5. How Do You Think It Feels
6. Oh, Jim
7. Caroline Says II
8. The Kids
9. The Bed
10. Sad Song
SOIGNEUSEMENT EMBALLÉ
Votre commande est précieuse !
Nous emballons les vinyles dans une pochette cartonnée spécialement prévue pour cet usage.