Joni Mitchell – Blue – Coffret (180 g. – 45 RPM – 2 LP)

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Joni Mitchell – Blue – Coffret (180 g. – 45 RPM – 2 LP)

Joni Mitchell – Blue (180 g. – Coffret – 2LP)

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Le monument musical de 1971 atteint de nouveaux sommets audiophiles grâce à un coffret UltraDisc One-Step Mobile Fidelity tiré du master analogique original 1/4″ / 15 IPS Dolby A – vers DSD 256 vers console analogique vers tour. D’innombrables éloges et analyses entourent Blue, mais rien ne semble plus significatif que le fait que cet album de Joni Mitchell du début des seventies continue à voir sa popularité croître, devenant plus vénéré, référencé et pertinent chaque jour qui passe. Une telle longévité n’est pas seulement extrêmement singulière, elle est la mesure ultime du grand art et, dans le contexte de Blue, la preuve indiscutable de l’accessibilité, de l’intégrité et de l’intemporalité d’un disque. Si les musiques les plus éternelles visent à déceler les vérités partagées par l’ensemble de l’humanité, on peut dire que Blue est une doctrine universelle.

Issu des bandes originales analogiques, pressé sur SuperVinyl MoFi et strictement limité à 12 000 exemplaires numérotés, le coffret double LP UltraDisc One-Step 180g 45RPM de Mobile Fidelity présente cet album historique avec des détails, une tonalité et un réalisme de référence. C’est la première fois que ce disque bien-aimé reçoit un traitement de qualité audiophile. Il s’agit de l’un des six disques emblématiques produit par Mitchell au cours des années 1970 que Mobile Fidelity réédite en vinyle et SACD avec un son définitif.

Tout sur ce pressage transparent de Blue sonne plus intime et plus impliqué, notamment grâce à un plancher de bruit pratiquement inexistant et une définition supérieure du sillon. La voix de Mitchell, placée au premier plan et principalement accompagnée d’une guitare acoustique minimaliste, d’un piano et d’un dulcimer, se fait entendre clairement et de manière proéminente. Les notes suspendues et les accords rayonnants se muent en points d’interrogation, en virgules et en phrases. Grâce à la présence et à la dimension spatiale de ce coffret, la gamme complète des émotions introspectives – douleur, détresse, conscience de soi, joie, difficulté, incertitude et désir – que Mitchell explore, interroge et contemple tout au long de l’album, est absolue. Cette absence de défense dont parlait autrefois la chanteuse est ici mise à nu comme jamais auparavant.

L’emballage de luxe du coffret Blue UD1S est à la hauteur de son statut distingué. Les deux disques sont présentés dans des pochettes spéciales estampillées avec des graphismes fidèles à l’original qui mettent en valeur la splendeur de l’enregistrement. Cette réédition UD1S est un artefact destiné à être préservé, touché et admiré par son propriétaire. Elle est destinée aux auditeurs qui apprécient la qualité du son et de la production, et qui souhaitent profiter au mieux de tout ce qui touche à l’album, y compris l’inoubliable photo de couverture d’une Mitchell songeuse, prise par Tim Considine.

Considéré comme le troisième plus grand album de tous les temps par Rolling Stone, universellement célébré par les critiques, les fans, les artistes et les spécialistes, et défini par une série de chansons exquises d’une vulnérabilité désarmante, à la fois confessionnelles, intenses, dépouillées, honnêtes, douloureuses, et pleines d’espoir, Blue traite de l’amour, de la spiritualité, de l’indépendance et de la perte comme aucun autre disque avant ou après lui. Largement considéré comme l’album qui a établi le modèle de l’auteur-compositeur-interprète et l’un des témoignages les plus candides, les plus sincères et les plus directs jamais enregistrés, ce disque largement autobiographique a tout changé, dès sa sortie en juin 1971. Étonnamment, il continue de le faire plus de cinq décennies plus tard.

Opus originel a avoir fait voler en éclats le plafond de verre alors infranchissable qui bloquait les musiciennes, Blue est le premier spécimen type des albums sur le thème des relations amoureuses. Il a exercé une influence incalculable sur des générations d’artistes, de Carole King à Elton John, en passant par James Taylor, Joan Armatrading, Leonard Cohen, Patti Smith, Carly Simon, Emmylou Harris ou Rosanne Cash. Certaines artistes du XXIe siècle comme Brandi Carlile, Taylor Swift, Sharon Van Etten ou Courtney Barnett lui doivent également une fière chandelle. Oscillant entre l’agonie et l’optimisme, Blue est – pour reprendre une phrase du sublime A Case of You – une « boîte de peinture » sans fond : ce bleu-là en tout cas semble avoir une nuance pour chacune de nos humeurs et chacun de nos sentiments. Peu de disques, si ce n’est aucun, réussissent à établir une connexion aussi intime entre l’artiste et l’auditeur.

La beauté des arrangements dépouillés, les mélodies enivrantes et la sagesse de Mitchell ne sont résolument pas passées inaperçues. Des critiques élogieuses, associées à la profondeur du contenu et à la réputation de Mitchell, ont propulsé l’album dans le Top 20 aux États-Unis et dans le Top 10 au Royaume-Uni. L’année de son 50e anniversaire a été marquée par une avalanche d’hommages, de réflexions et de témoignages qui ont contribué à définir l’importance et le symbolisme croissants du disque – ce qui est tout à fait approprié à une époque où les femmes sont devenues les principales pionnières du rock, du R&B et du hip-hop.

Dans un article de 2021 célébrant le disque, le Los Angeles Times a déclaré, de manière assez laconique : « En 1971, rien ne ressemblait au Blue de Joni Mitchell. 50 ans plus tard, c’est toujours un miracle ». Rien ne lui ressemblait, en effet. Pourtant, le terme « miracle » suggère que Blue est en partie dû à une intervention divine ou à des circonstances inexplicables. Et bien que la conviction et la sincérité de Mitchell puissent sembler appartenir à un autre monde, son approche musicale et sa narration ne sont rien d’autre que personnelles et humaines. Aucun secret n’est dissimulé, aucun jeu n’est joué, aucun langage codé n’est employé. Ce que nous entendons est la pure vérité, et ce, même si elle doit être douloureuse. Comme le répète le rappeur Q-Tip sur le titre « Got til It’s Gone »de Janet Jackson : « Joni Mitchell ne ment jamais ».

On a beaucoup écrit sur les circonstances qui ont inspiré les chansons de Blue : les amours de Joni Mitchell, son séjour à l’étranger, son dédain pour la célébrité, son sentiment de perte persistant après avoir fait adopter sa fille, le traitement que lui a réservé l’industrie que sa musique mettait mal à l’aise… Ces situations et ces expériences ont poussé Mitchell à tout remettre en question, en particulier les grands concepts qui ont toujours obsédé l’humanité : l’épanouissement, l’autonomie, l’amour, l’honnêteté. Blue communique ces notions avec un vocabulaire, une ampleur et une palette qui restent à la fois expansifs, exclusifs, exceptionnels et, surtout, familiers.

« Je veux que tu te sentes libre », chante Mitchell sur « All I Want », qui ouvre le disque. Mission accomplie. Blue est une libération – et le début d’une liberté qui continue d’influencer la musique et la culture d’aujourd’hui.

-★- TRACKLIST -★-

  1. All I Want
  2. My Old Man
  3. Little Green
  4. Carey
  5. Blue
  6. California
  7. This Flight Tonight
  8. River
  9. A Case of You
  10. The Last Time I Saw Richard

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