Miles Davis – Black Beauty Miles Davis At Fillmore West – 180 g. 33RPM – 2LP
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Miles Davis – Black Beauty Miles Davis At Fillmore West – 180 g. 33RPM – 2LP
Faites l’expérience d’une œuvre bien conçue et soigneusement enregistrée avec un son de référence. Cette édition double vinyle numérotée Mobile Fidelity (2LP 180g 33RPM) provient des bandes originales – du master analogique 1/4 pouce / 15 IPS au DSD 256 à la console analogique au tour – et a été pressée chez Fidelity Record Pressing.
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MoFi Miles Davis – Black Beauty Miles Davis At Fillmore West – 180 g. 33RPM – 2LP
La date : 10 avril 1970. Le lieu : le celèbre Fillmroe West de San Franciso. Le contexte : Miles Davis, trois jours après sa première session pour Jack Johnson – et avec le saxophoniste soprano nouvellement recruté Steve Grossman – ouvre les concerts des héros de la contre-culture, les Grateful Dead, sur le territoire de ces derniers. Le résultat : les premiers balbutiements d’une ère palpitante au cours de laquelle Davis et ses acolytes allaient à nouveau bouleverser le jazz et les conceptions populaires du genre avec une musique imprégnée de groove, d’improvisation et une audace sans limite. Et tout a été capté sur Black Beauty : Miles Davis at Fillmore West.
Masterisée au studio californien de MoFi et pressée par Fidelity Record Pressing en Californie, cette édition numérotée double vinyle 180g 33RPM Mobile Fidelity vous permet d’écouter ce qui s’est passé ce soir de printemps dans la salle de Bill Graham avec une clarté, un équilibre et une présence exceptionnels. Sorti à l’origine uniquement au Japon en 1973 et indisponible en format CD aux États-Unis jusqu’à la fin des années 90, c’est la première fois que Black Beauty est édité sur un disque vinyle aux USA et à l’international. L’attente en valait la peine.
Bénéficiant de surfaces silencieuses et d’une excellente définition, ces disques présentent l’énergie du groupe et la tempête torrentielle de notes jouée avec une dynamique, un rythme et une complétude captivants. Cette réédition audiophile vous emmène dans les murs de son érigés par un groupe découvrant à la volée la puissance, la volonté et l’ampleur du jazz électrique que Davis orchestrait, et réalisant, en direct, qu’il pouvait toucher un public rock qui, jusqu’alors, n’avait qu’une faible conscience de ses expérimentations de scientifique fou. Le sentiment de libération et de réalisation véhiculé par ces disques soigneusement restaurés montre clairement que le chef d’orchestre vétéran était en train d’opérer un changement profond qu’il allait poursuivre pendant les cinq années suivantes.
Étant donné que Davis n’était qu’à quelques mois de la sortie du double album pionnier Bitches Brew, il n’est pas surprenant que la plupart des morceaux présentés ici adhèrent à des approches exploratoires similaires. Des rythmes turbulents, des passages de trompette provocants et des couleurs tonales riches et saturées qui semblent éclabousser une toile blanche prennent le pas sur toute tentative traditionnelle d’organisation et de mélodie. Davis et Co. jouent intentionnellement tout sur une ligne, le chef d’orchestre signalant les changements avec sa trompette par des phrases codées. Le groupe parle un langage commun – chaque membre ayant atteint le statut d’icône en raison de ses prouesses techniques.
En compagnie de Grossman, Chick Corea (piano), Dave Holland (basse), Jack DeJohnette (batterie) et Airto Moreira (percussions), Davis construit des thèmes autour de « Directions », « Miles Runs the Voodoo Down », « It’s About That Time », le titre de Bitches Brew, et d’autres extraits de ses œuvres studio les plus récentes et de l’album Jack Johnson en cours de réalisation. Son adieu aux standards populaires qui, pendant près de deux décennies, ont fait partie de son répertoire, se fait par le biais d’une brève incursion dans « I Fall in Love Too Easily », d’un « Masqualero » raccourci mais agressif, et du « Theme » final de « Spanish Key ». À l’origine, Black Beauty ne comportait pas de listes des morceaux, en raison de la frustration croissante de Davis face aux auditeurs qui analysaient trop sa musique.
Rétrospectivement, il est difficile de reprocher à quiconque de vouloir regarder ce qui est exposé ici avec l’équivalent auditif d’une loupe. S’orientant vers le rock, tout en conservant une oreille pour l’espace et les solos, Black Beauty survit comme un instantané d’un moment palpitant au milieu d’une période transitoire au cours de laquelle l’évolution s’est faite rapidement et furieusement. Deux mois plus tard, Davis ajoutera un autre instrumentiste à la formation en la personne de l’organiste Keith Jarrett, et le visionnaire perpétuellement agité s’envolera vers un univers plus atmosphérique, et sans doute plus chaotique.
Ce document live est donc un pont vers cette galaxie et un exemple époustouflant des possibilités du jazz lui-même.
Tracklist MoFi : Miles Davis – Black Beauty Miles Davis At Fillmore West – 180 g. 33RPM – 2LP
- Black Beauty Part I
- Black Beauty Part II
- Black Beauty Part III
- Back Beauty Part IV
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