Miles Davis – Agharta – 180g. 33RPM – 2LP
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Miles Davis – Agharta – 180g. 33RPM – 2LP
Faites l’expérience d’une œuvre soigneusement enregistrée avec un son de référence.
Édition double vinyle numérotée Mobile Fidelity.
Provient des bandes originales : Master analogique 1/4″ / 15 IPS transféré en DSD 256, puis traité sur console analogique avant gravure.
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MoFi Miles Davis – Agharta – 180g. 33RPM – 2LP
Apogée de la période électrique de Miles Davis, Agharta règne comme une boule de feu funk-rock — une comète enflammée d’énergie et d’élan, un organisme intrépide avide d’aventure et de liberté, un Godzilla à sept têtes piétinant Osaka, au Japon. Enregistré le 1er février 1975 à l’Osaka Festival Hall lors du premier des deux concerts de la journée, ce double album offre une abondance infinie de surprises et de transitions — ainsi qu’un groupe rôdé dont la chimie et les talents égalent ceux de n’importe quelle formation célèbre de Davis. Si la véritable mesure du jazz est sa capacité à s’adapter à l’instant et à défier les perceptions, Agharta en est l’exemple parfait.
Issu des bandes maîtresses originales, logé dans une pochette ouvrante Stoughton et pressé chez Fidelity Record Pressing en Californie, le coffret 2LP 180g 33 tours numéroté de Mobile Fidelity présente cette œuvre live épique en son audiophile — pour la première fois dans une édition pressée aux États-Unis. Offrant une séparation, une richesse et un niveau de détail supérieurs aux éditions CD compressées, et plus de clarté, d’ouverture et de présence que les anciens pressages vinyles, cette version du disque de 1975 permet de faire entrer la scène de concert chez vous. Assurez-vous simplement que votre platine et vos enceintes soient capables de relever le défi des performances explosives de Davis et compagnie — et de produire les décibels qu’ils exigent.
Débordant de couleurs, de textures et de rythmes vibrants, la réédition de Mobile Fidelity restitue le flux, l’amplitude et la tension du concert, qu’il faut entendre pour y croire. Bien que le groupe célèbre la liberté et le relâchement avec une ferveur quasi religieuse, la précision et l’échelle de cette remastérisation permettent de percevoir des intentions derrière ce qui pourrait sembler être de la folie — intentions souvent difficiles à discerner autrement. Cette profondeur d’écoute s’étend aux subtils changements de volume, d’harmoniques et de phrasés. À bien des égards, on peut écouter comme Davis lui-même le faisait ce soir-là, en dirigeant l’orientation générale du groupe et en décidant s’il devait souffler dans sa trompette branchée sur pédale wah-wah ou jouer de l’orgue.
Fait révélateur : Agharta n’aurait probablement jamais vu le jour sans les tournées de Davis à l’étranger, et plus précisément au Japon. Pendant que ses choix artistiques étaient vivement critiqués dans son pays natal, Davis fut accueilli à bras ouverts au Pays du Soleil Levant. Le concert capté sur Agharta — ainsi que celui du soir même, immortalisé sur l’excellent Pangaea — fait partie d’une tournée triomphale de trois semaines à guichets fermés, qui marquera les dernières apparitions publiques de Davis pendant plusieurs années, alors qu’il entamait ensuite une semi-retraite pour panser les blessures d’une période de création intense et ininterrompue.
Malgré tous les mérites collectifs d’Agharta — et ils sont nombreux, avec un groupe composé du saxophoniste Sonny Fortune, du bassiste Michael Henderson, du batteur Al Foster, du percussionniste James Mtume, et des guitaristes Reggie Lucas et Pete Cosey, qui semblent décoller vers l’espace et explorer des galaxies lointaines — le jeu de Davis lui-même reste souvent sous-estimé. Comme l’ont écrit les critiques Richard Cook et Brian Morton, il est « souvent d’une subtilité fantastique, créant des flux et reflux dans une ligne harmoniquement statique, lui permettant de bâtir d’immenses variations mélismatiques à partir d’une seule note. » Il attaque comme un homme en mission, déterminé à faire taire les détracteurs et à ouvrir une nouvelle voie. À bas les conventions et les sceptiques.
Bruitiste et furieux, sombre et dissonant, abstrait et instable, radical et intense, abrasif et atmosphérique, étrangement beau et hypnotiquement excentrique : Agharta échappe à toute description simple et refuse de se laisser enfermer dans une catégorie — rock, jazz, punk, ambient, prog, avant-garde ou autre. Traversé de grooves profonds, de riffs criants, de solos brûlants et d’envolées libres, son élan cosmique évoque un tableau pointilliste animé, composé de millions de points, traits et touches texturées qui captent si bien l’attention qu’on veut sans cesse y revenir.
Toujours en avance sur son temps, Davis savait exactement ce qu’il faisait, même lors du lancement d’Agharta au Japon, avant sa sortie sur le marché américain. Bien que « Maiysha » et « Theme from Jack Johnson » soient mentionnés sur la pochette, le disque contient de nombreuses références non créditées à d’autres œuvres de Davis, dont un clin d’œil à « So What ». Ce choix de ne pas tout étiqueter ne fait que renforcer l’art de la révélation — cette forme rare de magie noire dans laquelle Agharta excelle avec brio.
Tracklist MoFi : Miles Davis – Agharta – 180g. 33RPM – 2LP
FACE A
Prelude (Part I)
FACE B
Prelude (part II)
Maiysha
FACE C
Interlude
FACE D
Theme from Jack Johnson
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